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Le grand retour des imprimés des 20's

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Chez Martin Morel, comme vous le savez, nous sommes fascinés par les archives textiles.. Nous voulions cette fois-ci vous parler des archives d'une autre entreprise : La Stehli Silks Corporation. 

Trois de ses collections de crêpe de soies imprimées au rouleau en 1925, 1926 et 1927 dévoilent des motifs inspirés d’objets du quotidien, « destinés à la femme moderne, conçus par des artistes américains modernes, reflétant la scène américaine moderne. »

Notre curiosité est titillée : nous nous sommes penchés sur l’élaboration stupéfiante de ces créations.

 

 

Green, le directeur artistique de la société d’impression Stehli Silks Corporation, s’est entouré d’artistes d’avant-garde (illustrateurs, créateurs, industriels) qui ont chacun puisé leur inspiration dans la culture américaine, pour donner naissance à des motifs surprenant de modernité. C’est ainsi que sont nées la garçonne jazzy et l’image de l’Amérique d’avant la Crise. 

La rencontre de Green et du photographe Edward Steinen fut déterminante : à partir de photos d’objets courants comme des boutons, des fils, du sucre ou encore de la naphtaline, ils ont créé ces imprimés à l’aspect moderne. En parallèle, l’illustrateur, graveur et décorateur Charles B. Falls, imagina en dessin photos-réalistes en perspective une série de motifs, Pegs and Ticker Tape.

Les collaborations artistiques de Green ne s’arrêtent pas là : une championne de tennis de Wimbledon mélange raquette et courts pour un motif sport, le peintre René Clarke dessine Jazz, Dwight Taylor joue avec les montagnes russes, Coney Island crée Thrill, et John Held Jr., multiplie les images d’un homme dansant le Charleston dans la série Collegiate. La ville futuriste est aussi mise à l’honneur  avec les gratte-ciel de Clayton Knight. 

 

  

Des imprimés de la Stehli Silks Corporation

 

Certains motifs sont exclusivement fait en typographie dans le style cubiste. Ce sont les « imprimés-messages ». Le motif se transforme en véritable objet d’art et la pop culture entre dans le monde des imprimés. 

Cette rencontre entre différents arts, comme la photographie ou la typographie et l’impression sur textile, emballe Vanity Fair, qui implore ses lectrices « de l’acheter, ne serait-ce que pour voir que l’art véritable s’inspire souvent des objets les plus simples et les plus quotidiens ».

Force est de constater que ces imprimés n’ont pas pris une ride.. Martin est admiratif ! 

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