Beaubourg, mon amour
Ce vendredi après-midi, Martin a bravé la pluie pour se rendre à Beaubourg, à l’occasion de l’expo KOLLEKTSIA, un retour sur l’art russe.
Petit arrêt au Georges pour admirer Paris sous la grisaille…
On entre dans la galerie. On est d’abord fasciné par le nombre de russes présents : nostalgiques expatriés ou touristes en goguette ? Peu importe, le décor est planté, le voyage peut commencer.
Au fil de notre balade, nous découvrons des œuvres très disparates, certainement dues à la taille du territoire russe. On peut admirer des peintures, des installations, des maquettes et des sculptures, toutes témoignant de l’exaltation ou du rejet d’un communiste très marquant. L’ensemble offre un panorama de quelque quarante années d’arts contemporains en URSS puis en Russie de la fin des années 50 jusqu’au début des années 2000. Très géométriques, organisées et industrielles, les œuvres nous renvoient à l’architecture russe, imposante, structurée et minimale. Peu de place à la folie dans l’art russe, mais un humour et un recul certain. Une escapade en Russie réussie. Mais là où Martin a jubilé, c’est devant les motifs. Papiers peints, tableaux, maquettes, la répétition est au cœur de l’art russe… Martin n’a pu s’empêcher de piocher quelques idées pour s’en inspirer. Affaire à suivre…
Bien à vous, Martin
Comme un air de M-Flower, vous ne trouvez pas ? (installation de Francisco Infante-Arana)
Des petits points, des points, toujours des petits points…